Into The Andes ► Episod #4 – Boulder au Cajon del Maipo

Pas de corde ni baudrier pour cet épisode… des crash-pads, les Warenes de la Roca pour une bonne excursion BLOC dans le fin fond du Cajon del Maipo, vallée grandiose aux abords de Santiago qui malheureusement est très impactée par la présence de la capitale et du projet de centrale électriques scandaleux « Alto Maipo »

Into The Andes ► Episod #2 – Alfalfal

Le KTL Rock Trip vous emmène à la découverte d’un secteur d’escalade traditionnelle juste à coté de Santiago du Chili… « L’Alfalfal » un vrai paradis de la fissure !! Sans plus attendre découvrez la vidéo :

Into The Andes ► Episod #1 – Las Chilcas

Premier épisode de l’expédition « Into the Andes » ► Début de la découverte de l’escalade autour de Santiago du Chili avec une première visite à : « Las Chilcas ». Un secteurs proche de Santiago aux dévers éreintants composé d’un conglomérat déroutant… autant que la route qui passe à coté et inclut à ce joli spot une certaine nuisance sonore… son seul et grand défaut.
 

Expédition en approche ► INTO THE ANDES

En préparation depuis maintenant plus d’un an, nous lançons une expédition d’escalade d’envergure sur l’ensemble de la Cordillère des Andes ! La liste de l’équipe n’est pas exhaustive… chaque personne motivé et responsable de l’engagement que cela implique sera la bienvenue à participer au projet. Ci-dessous découvrez l’itinéraire détaillé.
 
Sans plus attendre voici un teaser de présentation de ce qui va se passer durant la période fin 2018 / 2019/2020…. :

2018 ► Une année au KTL Rock trip !

Quelle année que fut 2018 ! On peut dire que plus ca passe vite, plus on en a profité… ou pas ? En tout cas, au KTL Rock Trip ca a grave kiffé, mais aussi beaucoup bossé en vue du projet « INTO THE ANDES ». Aucun sponsor n’a répondu à l’appel, le projet ne visant pas des niveaux de difficultés extrêmes, n’incluant personne de déjà super connu, tous ont bottés en touche soit disant pour une raison de « on est déjà très occupé par nos athlètes » ! Bah là le but avec le projet « Into the Andes » c’est pas de faire de l’athlétisme mais de faire découvrir les plus beaux spots de grimpe et que tout le monde puissent se projeter en pratiquant un niveau modeste…. histoire de donner envie à tout le monde de grimper plein de voie et de non pas grimper UN projet que t’auras travaillé pendant des jours, des mois, tout ca pour faire une vidéo à haut budget qui passera dans tous les festivals de cinéma de montagnes et youloulou bravo t’as réussi à grimpé TA voie… scénario devenu classique et voire presque ennuyant! Dans les vidéos qui vont être présentées tout au long de cette année, il sera mis en avant les différentes cultures et originalités de chaque endroit, mais aussi des astuces et techniques d’escalade, du savoir-faire, et des leçons de vie…
Du coup, pour que le projet puisse se réaliser, on va s’auto-sponsoriser avec l’invention du produit « EVO KUP » ► Le Gobelet Tout Terrain, à caractère durable, déjà en vente sur le site:
Souple, indéchirable, personnalisable, breveté, Evokup devient l’allié écologique idéal pour substituer le gobelet jetable, car il tient dans la poche et on peut l’emmener partout ! Voici donc une vidéo résumant cette année folklorique avant le départ dans les Andes :
► Aperçu du Gobelet Magique :
► Pour plus de détails :

Siurana… Nous voilà !

 
Voici une étape phare du périple… Siurana ! A peine arrivés dans l’antre de la vallée et nous sommes tout émoustillés à la vision de cette falaise de bienvenue…
 
Mais ce n’est qu’un début ! Après être aller faire le plein de vivres dans le charmant village de Cornudella de Monsant, nous entamons l’approche finale du village médiéval qui s’est rendu fameux pour son château en ruine, la paisibilité qu’il règne et sa vue panoramique incroyable mais bien entendu aussi pour ses falaises hallucinantes. La formation rocheuse d’un calcaire orangé dessine un canyon aux courbes rapprochées offrant un confinement de parois parfaites à grimper. Chaque centaine de mètres parcourus à s’enfoncer dans la vallée nous émotionne et nous annonce de très grande séances de KTL au pied de chacune de ces merveilles verticales…
Toute la strate de calcaire grimpable repose sur une immense couche de conglomérat rouge aux allures de planète Mars
 
Après une nuit sur le parking n°1 et une grasse matinée à déguster des matés, nous nous immisçons dans les bosquets verdoyants pour voir ça de plus près… et on est pas déçus!
 
La chaleur ardente du soleil amène à choisir des spots à l’ombre et la réputation de Siurana se confirme à chaque voie escaladée… Toutes imposant une chorégraphie improbable faisant de chaque ascension, un voyage, une danse. Un parcours aux équilibres précaires exigeants à chaque difficulté, un surpassement de soi et de ses connaissance sur les principes de la statique… et c’est ça ksébon ! Une fois des doigts harassés, nous retrouvons le campement auquel nous dégustons un bon traditionnel apéro accompagné de musique jouée à la guitare. C’est avec le plein d’entrain que nous nous reposons pour la journée de demain… Direction ce gros totem de 40m qui nous a tant nargué la veille : El Cargol.
 
Au 3ème jour, un peu de nuages nous offrent la possibilité d’aller découvrir le secteur de « Siuranella Centro » qui est orienté au sud. Nous y faisons l’agréable rencontre d’un couple chilien venu par hasard au même secteur : Pilar et Agustin. Une journée bien arrosé de maté et de grimpe !
 
Nous profitons de cette rencontre pour agrandir le cercle en regroupant nos camps et nos informations sur le secteur. Nous apprenons l’existence d’un joli mirador non loin du camping, auquel nous apprécions un joli coucher de soleil avec d’autres personnes du camping venus aussi pour l’occasion. Nous y sympathisons et faisons la connaissance de Manu, un argentin voyageant seul, et qui se joint la troupe… Le lendemain c’est jour de repos pour tout le monde et à ce titre nous prévoyons d’organiser un asado avec tout le groupe que nous sommes. Découverte du petit village perché de Siurana … Adorable ! Seuls 2 personnes se motivent, Agustin et Pyd, pour aller faire une voie en fin de journée dans un secteur en contrebas du village et découvrent une superbe fissure en 6b+… #KTL !
 
 
Quel festin nous fîmes ! Une nuit délirante autour d’un feu de joie… ce qui n’a pas trop plu aux gardes forestiers lorsqu’ils sont passés nous rendre visite le lendemain vers midi… car « il est formellement interdit d’y faire du feu » (régression obligée de l’homo sapiens sapiens). « Désolé nous ne savions pas… ! nous allons tout remettre en ordre ! ». Au vu de notre action commune à faire disparaitre toute trace du feu de la veille, les gardes aimables nous relaxent et ne nous verbalisent pas… ouf!
 
Les jours se succèdent, les secteurs aussi… La grimpe est incroyable ici… on dirait que le rocher a été étudié afin qu’on puisse le gravir ! Cet œuvre de Dame Nature nous comble des meilleurs vibrations. C’est un endroit magique ! Auquel nous y avons ajouté notre ambiance folklorique. Un jour, il nous a pris l’idée d’aller faire une halte à un autre site d’escalade fameux et tout proche : Margalef. Mais les attentes n’ont pas été satisfaites, le conglomérat nous cisaillent les doigts déjà rudement polis à Siurana, ce qui nous démotive à rester plus longtemps…
 
Cap sur un nouveau site situé non-loin de Siurana : il s’agit d’Arboli… Rejoint par un ami de Yoel : « El Garça », nous découvrons la continuité de la strate de calcaire orangé pour une ultime session verticale de ce « KTL Summer Rock Trip »… Il est temps de mettre un terme à ce voyage itinérant qui aura duré 5 mois au total.
 
Une expérience inoubliable avec des rencontres incroyables, des aventures vertigineuses et des bons gros apéros… Autant dire qu’on l’a bien kifé la life durant cette expédition. Et on a déjà hâte que ça reprenne !
 
Alors si les aventures vous ont plu, N’oubliez pas de liker la page Facebook et de partager cet article!
 
 
A très bientôt pour la suite des aventures !

À la découverte de Barcelone et ses environs

 
Nous voilà maintenant en direction de l’Espagne à bord du palace roulant nommé ironiquement « Spydy » (Allez savoir pourquoi ;)). A son bord : Francisco, Pyd et Juan ! Avec un rythme « con la calma », proche de celui du koala, nous arpentons successivement les plages de la « cote d’Azur » puis de la « costa Brava », en buvant matés après matés (voir l’épisode des Alpilles qui explique ce qu’est le maté), et savourant les mées locaux.
 
Nous passons par Barcelone récupérer un autre ami argentin Yoel, ce dernier nous recommande un spot de couenne appelé « Grau del Masets« . Ni une, ni deux, nous ne restons pas plus longtemps en ville et traçons vers ledit spot, situé à une quarantaine de minutes. Nous y rejoignent Esther avec son Partner aménagé, ainsi que Pau et Julia, grimpeurs de Barcelone. Surplombant toute la vallée l’endroit offre une vue fantastique! Une petite forêt sur le plateau nous procure un bon espace pour déployer le campement et qui permet un accès à la falaise à pied en seulement 5 minutes.
 
Le style est très particulier : du gré lisse et souvent déversant, ce qui procure des sensations plutôt inhabituelles par ses équilibres précaires… mais « c’est ça ksé bon ! » Nous passons quelques jours très agréables à Grau del Masets (prononcez « Macho »). La grimpe, les buff musicaux, les barbecues assurés par l’équipe d’argentins, voilà un bon cocktail de KTL comme on aime et que nous clôturons par une session hydratation au premier bar que nous croisons sur le chemin du retour vers Barcelone.
 
La-bas c’est l’époque de « la fiesta de la Mercè« , fête votive catalane donnant place à un festival de concerts, d’arts culturels et de célébrations originales dans les rues (« Correfoc »). Nous profitons de cet événement pour se reposer et faire les touristes en déambulant au hasard dans les rues de Barcelone. Et quelle surprise que d’apprendre qu’il y aura samedi soir : un concert gratuit de Manu Chao ! De quoi faire descendre l’acide lactiques de nos bras tout droit dans nos jambes.
 
Dans le chaos de la « jungle urbaine« , nous réussissons par chance à poser notre « base camp » dans un lieu qui nous ait cosmiquement familier : à côté des voies d’escalades ! Artificielles certes, mais installées originalement sous le tunnel de la « Foixarda ». Les catalans ont eu l’idée géniale de transformer un tunnel à caractère plutôt sinistre en un lieu convivial où se réunissent les passionnés pour user de leurs muscles et leurs audaces et ainsi défier ces voies très rapidement déversantes… et tout cela gratuitement !
 
Nous mettons un terme à cet épisode citadin pour retrouver la douce et sereine Dame Nature. Il est temps de prendre un peu de hauteur et c’est avec Melina, Yoel, Juan, Pyd et Francisco que nous partons à l’assaut des aiguilles du :
 
« Mont Serrat » :
Grandes voies, couennes ou blocs, il y a de quoi satisfaire tout le monde en style de grimpe ! Ya même du trad ! Mais le hic c’est le rocher: conglomérat… avec en grandes voies un espacement entre points digne des « Météores » en Grèce, c’est à dire qu’en dessous d’un certain niveau de difficulté (~6a), il y a 8 à 15 mètres entre les points. Du coup quelques jours suffisent pour être comblés de ce genre de rocher, ce qui nous anime à rouler à environ 2h de route d’ici, vers notre prochaine destination :
 
SiuRaNa :
HASTA PRONTO !