À la découverte de Barcelone et ses environs

 
Nous voilà maintenant en direction de l’Espagne à bord du palace roulant nommé ironiquement « Spydy » (Allez savoir pourquoi ;)). A son bord : Francisco, Pyd et Juan ! Avec un rythme « con la calma », proche de celui du koala, nous arpentons successivement les plages de la « cote d’Azur » puis de la « costa Brava », en buvant matés après matés (voir l’épisode des Alpilles qui explique ce qu’est le maté), et savourant les mées locaux.
 
Nous passons par Barcelone récupérer un autre ami argentin Yoel, ce dernier nous recommande un spot de couenne appelé « Grau del Masets« . Ni une, ni deux, nous ne restons pas plus longtemps en ville et traçons vers ledit spot, situé à une quarantaine de minutes. Nous y rejoignent Esther avec son Partner aménagé, ainsi que Pau et Julia, grimpeurs de Barcelone. Surplombant toute la vallée l’endroit offre une vue fantastique! Une petite forêt sur le plateau nous procure un bon espace pour déployer le campement et qui permet un accès à la falaise à pied en seulement 5 minutes.
 
Le style est très particulier : du gré lisse et souvent déversant, ce qui procure des sensations plutôt inhabituelles par ses équilibres précaires… mais « c’est ça ksé bon ! » Nous passons quelques jours très agréables à Grau del Masets (prononcez « Macho »). La grimpe, les buff musicaux, les barbecues assurés par l’équipe d’argentins, voilà un bon cocktail de KTL comme on aime et que nous clôturons par une session hydratation au premier bar que nous croisons sur le chemin du retour vers Barcelone.
 
La-bas c’est l’époque de « la fiesta de la Mercè« , fête votive catalane donnant place à un festival de concerts, d’arts culturels et de célébrations originales dans les rues (« Correfoc »). Nous profitons de cet événement pour se reposer et faire les touristes en déambulant au hasard dans les rues de Barcelone. Et quelle surprise que d’apprendre qu’il y aura samedi soir : un concert gratuit de Manu Chao ! De quoi faire descendre l’acide lactiques de nos bras tout droit dans nos jambes.
 
Dans le chaos de la « jungle urbaine« , nous réussissons par chance à poser notre « base camp » dans un lieu qui nous ait cosmiquement familier : à côté des voies d’escalades ! Artificielles certes, mais installées originalement sous le tunnel de la « Foixarda ». Les catalans ont eu l’idée géniale de transformer un tunnel à caractère plutôt sinistre en un lieu convivial où se réunissent les passionnés pour user de leurs muscles et leurs audaces et ainsi défier ces voies très rapidement déversantes… et tout cela gratuitement !
 
Nous mettons un terme à cet épisode citadin pour retrouver la douce et sereine Dame Nature. Il est temps de prendre un peu de hauteur et c’est avec Melina, Yoel, Juan, Pyd et Francisco que nous partons à l’assaut des aiguilles du :
 
« Mont Serrat » :
Grandes voies, couennes ou blocs, il y a de quoi satisfaire tout le monde en style de grimpe ! Ya même du trad ! Mais le hic c’est le rocher: conglomérat… avec en grandes voies un espacement entre points digne des « Météores » en Grèce, c’est à dire qu’en dessous d’un certain niveau de difficulté (~6a), il y a 8 à 15 mètres entre les points. Du coup quelques jours suffisent pour être comblés de ce genre de rocher, ce qui nous anime à rouler à environ 2h de route d’ici, vers notre prochaine destination :
 
SiuRaNa :
HASTA PRONTO !

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